Hauts Elfes Versus Chaos.

Salut à tous ! Voici le récit de la première bataille V8 au club. Nous attaquons dans le bois dur avec deux armées de 3000 pts : les Hauts Elfes contre le Chaos. Nous avons pour ce faire élaboré une petite campagne narrative :

Scénario (par Pascal alias Nomad) :

la scène se passe quelques années avant l'attaque de l'élus des dieux contre les terres de l'empire; en cette periode il est dit que Karl Franz lance des raids sur les côtes de Norsca avec ses forces navales plusieurs villages et ports nordiques subissent le courroux des impériaux, les hommes de l'empire sont aidés par les forces d'ulthuan qui pratiquent ces attaques depuis une dizaine d'année déjà; les gardes maritimes ont même commencé à installé des têtes de ponts et des camps elfiques commencent à émerger le long des côtes. encore discret c'est de là que les raids punitifs partent...

Le seigneur du chaos Ar Ziràn a la mission de préserver les futures forces navales d'Archaon: alliés au force de tzeentch, Ar ziràn a consulté le miroir du Destin dans le temple de Fengris; et il y a vu une partie du futur, de son futur. Grâce aux dieux il sût la voie qu'il devait suivre. Pour les servir, pendant que l'élu recherchait les artefacts légendaires qui le couronnerrait face aux dieux, Ziràn s'établit dans l'ancienne cité-forteresse de Kolozod dans les montagnes au nord de Norsca. Il rétablit la splendeur de la cité au nom de Slaanesh relança le culte de Fengris (le loup gardiens des enfers des nordiques), s'assura l'allégeance des nombreuses tribus de maraudeurs et s'entoura de centaines d'esclaves,de courtisanes, de milliers de cultistes s'abreuvant un à un à la fontaine de l'excellence face au trône du seigneur du Chaos.
Ses ordres étaient de défendre ces côtes et leurs habitants car leur rôle sera d'importance l'heure venu et il était temps de répondre aux forces de l'ordre : Ar-Ziràn était l'instrument qui permettrait aux dieux d'y remédier."
Ziràn rassemble des troupes et va commencer par s'attaquer aux camps elfes situés le long de la côte. Venus des montagnes au nord son armée rejoint la côte et s'apprête à jeter l'ennemi à la mer: celui ci à déjà commencé à se rassembler et se répare au combat...

Rapport de Bataille (Par Tof) :

Les vents magiques n'avaient pas menti aux Azurs, le Chaos était de retour et était très puissant. Avec la discipline et la perfection militaire qui les caractérise, les Hauts Elfes débarquèrent avec célérité de leurs navires. Une flotte conséquente arrivait d'Ulthuan afin d'aider leurs alliés elfes sur le continent. Arrivé à l'aube le Vaisseaux Dragons vomis ses centaines de soldats sur le sol impérial. Les Gardes Maritimes, héritiers d'une longue tradition d'elfes marins-guerriers, s'alignèrent derechef en ordre de bataille. Les archers aidèrent au déploiement des balistes et cherchèrent à leur tour les meilleurs positions de tir. Le déploiement ce fit comme le seigneur Alric le désirait, ses Guerriers Fantômes sur place depuis plusieurs jours avaient repéré les forces du Chaos ce qui lui permis d'adapté le débarquement de ses troupes et de protéger efficacement le camp. Seul les Maîtres des Epées accompagnés du porteur de grande bannière, le seigneur Elwind, ce déployèrent trop à droite de la ligne de front ... Le Chaos était déjà à l'oeuvre ...

L'ost arriva à son tour ... Un seigneur de Slaneesh avec sa monture démoniaque ... Un élu des dieux ... Ar Ziran ! Il déploya rapidement son armée surpris par le débarquement rapide des elfes. Son centre était solide avec ses dragons-ogres et son Shaggoth tout juste réveillés et descendus de leur montagne. Le reste ce déploya rapidement mais pas selon ses désires. Il n'en fut pas pour autant déstabilisé : le chaos est par essence instable et il savait s'adapter !

Les hauts elfes versèrent le premier sang. Fidèles à leur réputation les Azurs lancèrent une pluie de projectiles qui frappa les lignes chaotique. Ce fut le signal :dans un rugissement furieux les troupes du seigneur noir chargèrent. Les tirs elfiques furent meurtriers et précis : les chiens du chaos furent pratiquement décimés et quittèrent le champs de bataille, les cavaliers marauder n'atteignirent jamais les lignes elfiques et pour finir un puissant Dragon Orgre fut tué.

La bataille commença bien pour les elfes et en toute confiance le Seigneur Alric, monté sur Uroc son puissant Dragon Stellaire, chargea le Seigneur du Chaos. Alric était confiant, il possédait un artefac hérité de sa famille : La Pierre De Nuit ! Cet objet légendaire avait pour particularité de créé un vortex aspirant toutes les forces magiques alentour ! Les mages perdaient leurs pouvoirs, les armes et armures magiques perdaient également leurs capacités ! Il chargeait donc un Seigneur du Chaos mais ce dernier serait dépouiller des ses objets ou armes magiques ! Les lions blancs ce lancèrent à l'assaut appuyant la charge de leur seigneur ...

Mais la bataille pris un tour tragique pour les Hauts Elfes, Ar Ziran reçu l'appui de son Dieu Slaneesh et une douleur intense atteint le Seigneur Elfe. Ce dernier s'effondra sans vie sur le dos de son dragon. Le Seigneur récupéra, grâce à la mort du seigneur haut elfe, les capacités de ses objets et armes magiques et à l'aide d'une horde de marauders venu l'appuyer, il tua le dragon et mis en fuite les tenaces lions blancs qui furent rattrapés et annihilés.

Slaneesh avait personnellement pris en main le destin de la bataille.


La suite plus tard ou si Pascal veut s'y coller ^^.

La bataille atteint son paroxysme tragique, lorsque la Lance runique d'Ar-Ziràn transperça la gueule grande ouverte du puissant dragon qui s'effondra dans un vacarme tonitruant... Des lignes elfes, c'étaient l'ahurissement le plus complet et lorsque les dragons ogres chargèrent, il était déjà trop tard. frappés de stupeur les Princes dragons furent massacrés puis les monstres hybrides remontèrent la ligne d'armée et tuèrent ceux qui osaient s'opposer à eux. Les valeureux gardes maritimes reprirent l'initiative et s'attaquèrent à Kalagos le Shaggoth alliés à Ziràn. Ils le blessèrent mais le monstre faucha près des trois quart d'entre eux; ils cédèrent alors et abandonnèrent leur position.
Seuls les maîtres des épées s'en sortirent en tuant un à un les guerriers du Chaos de Ziràn; vengeur ils taillèrent en pièce Cigùr le sorcier puis, le crépuscule venant, se replièrent dans les bois à l'est de la plaine, vers une relative sécurité.
La bataille se termina, des centaines de corps d'elfes, de guerriers et de maraudeurs du chaos gisaient dans toute la plaine centrale.
Ziràn leva sa lance ensanglantée, lança son cri de guerre, repris en cœur par ses serviteurs humains et Monstrueux. " Vers le nord", l'ordre fut donné ... et la Horde se remit alors en mouvement en direction des montagnes...
à suivre.

Chapitre 1 – Le Maraudeur

Jaral observait la scène en contrebas, à quelques lieues de sa position. Il vit la débandade des guerriers elfes, seul l’élite de leur troupe tenait le flanc Est. Elle se repliait en bon ordre vers un bosquet de vieux chênes.
Rapidement après la curée, les troupes du Seigneur Ziràn repartirent vers le nord, d’où elles vinrent la veille.

Jaral sentit que c’était le moment de reprendre la route et de prévenir ses compagnons d’armes.
Il descendit prestement la pente rocailleuse et fit part des derniers évènements à ceux qu’ils considéraient comme ses frères... La destruction de l’humble village qui les avait vus grandir et le massacre de leur peuple eu lieu pendant leur rite de passage à l’âge adulte, lorsque chaque novice quitte le clan et revient avec l’accomplissement d’un quelconque fait d’arme.
Depuis Jaral, fils de l’ancien chef de clan, mène les autres novices ayant survécut et erre avec eux depuis trois années.
Jusque à peine deux jours, ils n’avaient que peu d’espoir.
Jusqu’à ce que le destin les mettent sur la route d’une petite troupe d’archer elfe qui semblait vouloir rallier la force principale plus au nord et servait d’escorte à un elfe encapuchonnée.
Le combat fut violent et les elfes se battirent avec forces, la moitié de ses hommes moururent mais les azurs plièrent et furent tués jusqu’aux derniers…
C’est ainsi qu’il mit la main sur l’un des joyaux des Azurs, Belth-Shaloma, propre sœur du grand général des Hauts Elfes qui harcèlent son peuple depuis quelques années ; mais ça, le barbare l’ignorait, il songeait plus à ce qu’il pouvait en tirer. Car en livrant sa prisonnière au puissant mais étrange Seigneur du chaos, maître de Kolozod et du Peuple des Sarls, Ar- Ziràn, il avait le secret espoir de changer son destin.

Le jeune noble qui emmenait les renforts vers les positions des elfes s’aperçurent rapidement qu’il arrivait trop tard. Sur place il fut rejoint par les survivants en fuite et les maîtres des épées retrouvèrent le corps de leur général. Le jeune officier se pencha puis releva la tête ;
-IL est vivant, vite, vite!… son souffle de vie est court et faible mais je le sens.
Se dressant, il donna rapidement l’ordre de se replier vers l’avant- poste impériale vers l’Est.

- Depuis combien de temps suis-je là ? comment ai-je survécut ?
- Votre Pierre de nuit a comme absorbé une partie du flux divin et mortel. En tous cas elle semble comme brisée de l’intérieur et ne brille plus comme avant… les jumeaux ont employés leur savoir pour vous tirer d’affaire, le rite de guérison a été succès mais nous avons craint le pire chaque jour.
Le prince avait la vue floue et il ne pouvait distinguer son interlocuteur mais reconnue la voix de son second qui portait ses couleurs.
- Combien de temps ? Urok, s’en ai –t-il sortit ?
- Cela fait le troisième jour et malheureusement non, Urok est mort. Nous avons perdus la bataille et je vous ai retrouvé près de son corps… Prince, nous avons rejoint l’avant-poste des Hommes avec des renforts venus du port. Leur officier nous a annoncé une grave nouvelle : votre sœur, Beth-Shaloma, devait rejoindre vos lignes avec un contingent mais ils ne sont pas arrivés, nous avons retrouvé un survivant ; ils ont été attaqués et votre sœur se trouve entre les mains d’un groupe de barbare, nos soldats ont repéré leur piste remontant vers le nord…
- Il faut monter une expédition… gémit de douleur le prince qui tentait de se relever.
- Mon seigneur, ce n’est pas tout ; après le départ de l’ennemi nous avons appris qu’une partie d’entre eux ont été détaché pour nous attaquer et ont repris la route du sud, nous nous sommes préparée à abandonner, s’il le fallait l’avant poste. L’ennemi est à nos portes, Prince.
- Nous ne partirons pas sans nous battre ; je dois tout faire pour retrouver Shaloma !



[b]

Scenarios: Sang et Gloire: Objectif prendre les bannères adverse. A partir d'un certain seuil l'armée adverse fuit.
Bon c'est un poil long, jreconnais que jme suis un peu emporté.

Malotrus portait la Grande Bannière de la maison Hydra d’où il était originaire, lui et Jerk, son général. Le voyage dans l’Arche Noir pour atteindre les côtes Nordiques avait été long. Les fiers Druchii étaient épuisés. Jerk, autant respecter que craint de ses troupes avait alors entamer un discours enflammer pour forcer ses hommes à combattre ces farouches barbares.
En effet, la négociation entre les messagers elfes et le chef Nordique, Ziran, avait mal tourné. Les épées avaient donc une fois de plus eut raison de la parole. Jerk était aller voir son lieutenant un peu avant les combats.
« Porte la bannière de notre maison fièrement, et ne l’abandonne sous aucun prétexte , nos hommes sont épuisés et en aucun cas prêt à botter ces misérables. Il va falloir leur donner du courage »
Jerk était maintenant à ses côtés dans leur régiment de chevalier et scrutait le champ de bataille.
Le combat allait être rude.


Ziran, monté sur sa puissante monture démoniaque lança sa horde à l’attaque. Appuyé par ses chevaliers bouffis par les arcanes de Nurgle, il s’avança vers une unité de chevalier Druchii, d’où il pouvait déjà distinguer le général elfe. Ziran sourit, Slaanesh le récompenserait surement pour l’âme de celui-ci. Sur sa droite, les chiens du chaos fuyaient déjà l’ennemie. Parfait ces cabots avait fait leur office : protégé le gros des troupes des tirs adversaires.
Les druchiis se lancèrent à leur tour à l’attaque. Un régiment de guerrier elfe chargèrent le Shaggoth juste en face de lui. L’impact fut violent, mais Kalagos fut ravit d’en piétiné des dizaines. Le combat s’enlisa. La cavalerie elfe attendait patiemment derrière ces troupes. Il est temps de balayer ces misérables lanciers.
« Chargez, imbécile ! Montrez à votre Dieu la force des vrais guerriers de l’apocalypse ! »
Ziran regarda la violente charge de ses chevaliers du chaos décimer les rangs des lanciers elfes.

Au même moment les furies entonnèrent leurs prières sanglantes et se lancèrent à l’assaut d’un régiment de guerrier du Chaos. Lars Valnek porteur de l’étendard de son clan, poussa un cri de guerre, suivit par ses sbires de Tzeentch. Le Combat fut acharné. Les elfes faisaient de nombreux mort dans les rangs du Chaos, mais bien plus de furies tombaient sous le coup des haches des guerriers du Chaos. La matriarche des furies lança un défie, que Midrek s’empressa de relever. L’imbécile ne fut pas assez rapide et se retrouva avec une dague sacrificielle plantée dans la gorge. Il va falloir prendre les choses en main se dit Lars Valnek.
Lars Valnek se dirigea vers la furie, pourfendant quelques une au passage. Il dut reconnaître que ces femmes étaient courageuses pour continuer à se battre alors qu’elle allait toutes vers une mort certaine.
La Matriarche reconnue le porteur de la grande bannière et se précipita sur lui. Lars Valnek attrapa la furie par la gorge, et arma son bras. Celle-ci eut tout juste le temps d’enfoncer sa lame dans les cotes du Champion, avant de voir la lame du guerrier s’enfoncer dans son corps nue.
Lars Valnek jeta le corps par terre, et s’empressa de retirer la lame. Trop tard, le poison avait fait son office. Le guerrier fut parcouru de tremblement. Boh, il en avait déjà vu des plus dures. Pas un vil poison qui allait venir à bout d’un puissant guerrier…

Ziran eut tout juste le temps de voir ses chevaliers du chaos se faire balayer par la cavalerie elfe, qu’un régiment de guerrier Druchii armé de Draich s’avançait vers lui. Ces elfes étaient décidément trop nombreux. Il fallait abattre ce général au plus vite.
Ziran cracha sur les cadavres des chevaliers de Nurgle et lança sa monture engager la cavalerie elfe.
« Toi, pleutre elfe, montre toi digne de tes hommes et vient m’affrontrer si ton Dieu t’estime assez fort » tonna le chef des humains afin que tous puisse l’entendre.
La pic eut son effet. Le général accepta le défi. Ziran sourit, puis poussa un crie démoniaque si puissant que le général fut désarçonné de son sang-froid. Le combat allait commencer.

Le combat face aux furies continuait à faire rage. Elles n’étaient plus beaucoup mais, mue par la dévotion pour leur Dieu, elles se batteraient jusqu’à la mort. Lars Valnek, commença à avancer dans leur rang, l’une d’entre elle sauta sur lui. Il l’a faucha, puis une deuxième, puis une troisième. Au moment où il arma son bras pour en tuer une quatrième, sa vue se brouilla. La furie en profita pour esquivé aisément son attaque et enfoncer son poignard dans l’épaule droite. Lars Valnek tomba à genoux. C’en était trop cette fois, le poison atteignit directement le cœur. Tout s’assombrissait autour de lui. Satané poison, comment leur dieu pouvait accepté un tel subterfuge.

Jerk, plus rapide que son adversaire, assena trois coups de sa puissante hallebarde enchanté qui atteignirent le but sans mal. Malheureusement, les protections magiques que lui avait offert Slaanesh le protégea in extremis de ces attaques. C’était maintenant au tour de Ziran d’attaquer. Le barbare dans un rire dément frappa d’un puissant coup de son épée, le Druchii para avec la hampe de son arme mais celle ci se brisa en mille éclats sous la force de l’attaque. Ziran donna un coup d’estoc que son adversaire hébété par la perte de son arme, ne pu esquiver. Ziran souleva le corps de Jerk, pour l’empaler jusqu’à la garde.
« Tu rejoindra les esclaves favoris de mon Dieu, minable « lança Ziran au mourant.
Jerk eut un sourit blafard.
« Tu as perdu » murmura t-il dans son dernier soufle.
Ziran releva la tête au moment où il laissa retomber le corps sans vie de l’elfe. En effet, sa horde n’était plus que des ilots isolés dans la marée des pirates des Arches Noires.
La trompe de guerre rugit, signalant au passage le replit des troupes Nordiques. Les Druchiis avaient gagnés, mais Ziran reviendrait pour faire payer un tel affront à Slaanesh.

Rapport Scénario 2 Haut Elfe (l’avant –poste)

Urzlaff vociférait, sa ligne de bataille s’effritait au fur et mesure des charges elfiques : les chiens, les mercenaires ogres et les cavaliers barbares refluaient vers l’arrière…
Le Faucheur mis en déroute par les fameux Heaumes d’argent traversa le champ de bataille devant l’infanterie chaotique puis fût détruit, son équipage mis en pièce par les lames des maîtres des épées.
De l’autre côté le Griffu, l’enfant du chaos, fût percé de plusieurs dizaines de flèches et finit par crever. Les Cultistes osèrent enfin quitter la sécurité des murs et des barricades pour affronter les Gardes Maritimes.
Les Elus de Tzeentch furent ceux qui investirent la tour en massacrant le contingent d’épéiste de Middenheim, pendant que les chevaliers de la pestilence se lançaient dans une charge dévastatrice contre le char de Tiranoc puis contre les gardes maritimes.
Urzlaff se retrouva face au Prince elfe et les défis furent lancés ; une dizaine de guerriers tombèrent sous les moulinets des Maîtres des épées, mais la réplique fût aussi sanglante…
L’énorme chef nordique était comme un taureau enragé, lourd et puissant, ses attaques pouvaient à tous moment tranchés l’elfe en deux ; mais le Prince elfe lui était un pégase, fort et rapide. Les lames s’entrechoquèrent. Le Prince Alric dévia tous les coups de hache de son long pavois ; sa lame quand à elle transperça le corps du seigneur du chaos de part en part… Les Anges de la Mort cédèrent et furent rattrapés et fauchés comme le blé par la garde du Prince… Au même moment une faille dimensionnelle mis fin aux exactions de Molokh le sorcier de Ziràn, dans une explosion d’énergie qui firent volés une dizaine de cultistes : ces derniers furent décimés de volée de flèche puis de coup de lances par le dernier pavé de garde maritime qui leur faisait face.
Alors que le soleil se couchait, les derniers défis fusaient ; les chevaliers de la Pestilences furent chargés par les Heaumes d’Argent ; deux chevaliers tombèrent mais la réplique fut terrible et les Heaumes d’argent moururent tous ; les Princes Dragons tuèrent les mercenaires ogres pendant que le prince et sa garde chargeaient les élus enfermés dans la tour. Mais rien ne pouvait en venir à bout dans un laps de temps aussi court.
Par deux fois le prince insista et mena l’assaut ; puis finit par se résoudre, sous les derniers rayons solaires, à rallier ses troupes et abandonné cette position…

Chapitre 2 – Morne Plaine

L’ombre de Jaral s’allongeait de façon grotesque sous le soleil couchant qui scintillait d’une lumière rougeâtre.
Ses pensées allaient un moment à la prisonnière encapuchonnée. Ses hommes avaient trouvé un cheval et avait réussit à le prendre avec eux. Celui-ci améliora leur progression à travers les Plaines de Töl ; il avait décidé de ne pas se rapprocher des côtes mais ses compagnons craignaient les collines au nord.
Les pierres levées et les cromlechs auguraient la présence de tombeaux d’anciens rois tribaux et leurs esprits erraient sûrement dans la lande gelée.
Un garde le tira de ses réflexions, ses éclaireurs envoyés la veille étaient revenus : des cors de guerre aux sinistres chants et des bruits de combat s’entendaient dans la lande et venaient de la côte. Oleg, son meilleur pisteur, connaissait bien le son de ces cors : ceux des pirates druchii, fourbes et cruels même pour ces barbares nordiques.
- Nous remontrons plus au nord, je ne sais si les esprits sont dangereux mais les Druchiis, eux, le sont ; ils se pourraient même que leurs éclaireurs ne soient pas si loin ; Oleg prend la tête. Ranulf,fait là descendre du cheval, elle serait une cible trop tentante. Tu la surveille.
Le barbare s’approcha de la femme-elfe et retira le bandeau lui cachant les yeux.
- je te conseille de te tenir tranquille ; les druchiis ne t’épargneront pas… Vite, on ne traîne pas. Dit-il en se retournant vers le nord.
La piteuse troupe repartit fourbue et résignée prête à affronter les horreurs des Cromlechs de Töl.

****

Astaroth sentit comme un flux magique d’une grande puissance alors qu’il planait au dessus d’un petit archipel d’Îles escarpées et rocailleuses. Il fit un large demi-tour et ressentit de nouveau cette étrange sensation que seul un être tel que lui pouvait ressentir…
Il plongea, sa vue se brouilla et une brume étrange lui dissimula alors le sol. Par force de concentration il dissipa les effets du sortilège qui tentait de l’atteindre: il voyait de nouveau ; la brume se fit moins épaisse.
De loin, à son premier passage, il n’avait rien remarqué ; le sortilège cachait la baie en la faisant paraître comme la falaise elle-même. Lui-même avait été berné un moment et seules ses capacités démoniques lui permirent de ressentir et de contrer la Haute-Magie…
Celles- ci étaient puissantes ; un maître du Savoir se trouvait peut-être là.
En bas il aperçu un port fortifié ; avec ses rades, ses élégantes tours de guet, et même des casernes, des écuries et un beffroi d’alerte : les hauts- elfes camouflés de tous leurs ennemis avaient développé un véritable arsenal dont plusieurs navires de toutes dimensions.
Le Prince-Démon ne s’attarda pas et fonça vers les troupes mortelles de son allié…

Le champion Olafssen, le héraut d’Ar-Ziràn portait haut la bannière des Légions de la Damnation ; il emmenait avec lui une de ses cohortes composée d’un bataillon des « Anges de la Mort » et d’un contingent des "Ailes de la Mort", les Chevaliers d’Ar-Ziràn.
Aux côtés des troupes de la Légion, marchaient des pillards nordiques et des mercenaires Ogres venant du port de Slovoràk, des cavaliers nomades « les Corbeaux de Tempête », et les guerriers du chaos d’Astaroth…
Face à eux, les Hauts-Elfes avaient établit leurs défenses autour du donjon principal, du haut beffroi et de quelques bâtiments leur servant de casernes. Le prince Alric menait lui-même les défenseurs devant protéger le repli des troupes et le départ de son expédition.

[i]L’aube se levait, les premiers rayons du soleil, timide, éclairaient la baie ; il se reflétait sur une mer étrangement calme. La brise légère portait des effluves marins, la brume commençait à se lever. Soudain Maître Andor apparût porté par le grand aigle Alawïr, volant entre les nuages aussi légèrement qu’une plume puis plus rapide qu’une flèche plongea vers les lignes Azurs qui l’accueillirent d’une noble clameur…
Un grognement bestial se fit entendre, la rage et la colère se déversa au milieu des dunes qui entouraient le port.
Un voile d’obscurité tomba sur le champ de bataille lorsque le prince démon atterrit sur le flanc des lignes elfiques.
Le prince hurlait ses ordres aux équipes de balistes : les artilleurs manœuvrèrent leurs machines pour viser le monstre tandis que le gros régiment de garde maritime s’apprêtait à lâcher une nouvelle volée. Soudain, le démon vomit un flot corrupteur, immonde et maléfique, sur le prince et ses Maîtres des épées. Celui-ci glissa sans dommage sur l’armure dragon du prince mais la moitié de son contingent fut terrassé dans des souffrances innommables.
Alric donna l’ordre de retraite, les elfes fuirent à distances des vapeurs toxiques ; les flèches fusèrent alors et tombèrent en poussière au contact de l’ombre qui entourait Astaroth , les traits de balistes aussi long qu’une lance eurent plus d’impact, le premier transperça le haut de la jambe tandis que le second s’enfonça en pleine poitrine dans une gerbe de sang Noirâtre. Astaroth fit quelques mètres en arrière, sous le choc, grogna de colère et de frustration puis s’évapora dans un nuage de cendre. Les gardes maritimes exprimèrent leurs soulagements avec un cri de victoire mais déjà ils se préparaient à l’assaut d’une horde de pillards.
Sur l’autre flanc, les Corbeaux de Tempêtes harcelèrent l’autre unité de maîtres des épées à coup de javelots puis soutirent la charge : un combat âpre mais vif eut lieu ; les boulets hérissés de pointes des fléaux et les longues lames s’entrechoquaient ; près de la moitié des cavaliers berserks furent fauchés à coup de moulinets ; mais les survivants, frénétiques, rapides et encore nombreux tuèrent les élites hauts elfes.
Près de leur position, le porteur de la Grande bannière de l’armée, Olafssen, et ses Chevaliers du chaos atteignirent rapidement la caserne : ils mirent pied à terre, et boucliers levés et leurs lames ensorcelées en mains lancèrent l’assaut contre les lanciers à l’intérieur.
Les dévots d’Astaroth quand à eux chargèrent la garde phénix qui tenait la barricade entre le donjon et la caserne ; pendant ce temps, la grosse unité d’ogre assaillit le donjon lui-même.

Le choc des combats fut violent et s’entendit dans toute la baie, les lames ensorcelées étripèrent une dizaine de lanciers alors qu’un chevalier du chaos fut transpercé par trois lances elfiques ; les portes du donjon cédèrent à l’assaut ennemi mais le premier ogre fut quand à lui assaillit de toutes parts, taillés et piqués à mort, le suivant faucha deux Azurs à sa portée, les ogres rompirent leur assaut ; les guerriers du chaos et les phénix se battirent vaillamment sans céder un pouce de terrain. Au premier assaut le dispositif des Hauts –Elfes semblait tenir…

****

- Anouk !! Qu’est ce tu fais ? brailla Ranulf,
- il a dût s’endormir, le sale gosse… se disait le grand rouquin
Malgré sa rude vie, difficile et dangereuse, et son air patibulaire, le géant avait gardé une sorte d’affection pour ce gosse. Il l’avait trouvé dans les décombres d’une hutte de leurs villages. Il avait convaincu son chef Jaral de le prendre avec eux sinon ses neufs ou dix hivers passés auraient été les derniers.
Depuis le jeune Anouk était un gamin autonome et farouche qui avait déjà occis quelques skavens… mais Ranulf ne laissait jamais un ennemi trop puissant s’approcher de petit frère. Il aperçu la cape d’Anouk, il vit le garçon feutré au pied d’une pierre couchées. – Anouk- réveille toi, Jaral va t’étriper.
Ranulf saisit l’opportun par le bras ; il ne bougeait plus, on avait tué Anouk.
Le sang monta dans la tête de Ranulf, son visage s’empourprât ; la colère emplit l’air ; crispé un filet de bave aux lèvres Ranulf hurla un défi aux dieux…
- chutt !!! la ferme ! boucle- là !

Jaral et Oleg l’avait rejoint, impatient et nerveux.
- tu veux tous nous faire tuer !
Oleg releva quelques indices et reconnu une odeur.
- c’est bien ce que je pensais, Jaral, poison…
- les Druchiis … Ranulf, remet toi ;dit Jaral en saisissant l’autre
- Anouk était trop jeune pour notre monde ! tu es un guerrier et Anouk a vécu comme un fils de guerrier ; ramène le au camp ; on est à une journée de Slovorâk… là bas il aura droit au bûcher.

Arrivé au camp leurs compagnons furent attristés par la mort d’Anouk.
- c’est un tueur druchii qu’a fait ça… cherchons le et tuons le ! je n’ai pas peur !
- Ranulf, la colère t’embrume l’esprit ; le Druchii est plus fort que toi ; et désormais il doit être loin, à informer son maître de notre position, de notre destination et de ce l’on dispose à présent
- C’est la source de tout nos problèmes, Jaral, c’est toi l’aveugle ! Anouk ne serait pas mort si on l’avait pas ! rugit le grand nordique en levant sa hache vers la prisonnière.
Jaral mit sa main sur le pommeau de son glaive. La hache fut levée mais jamais elle ne redescendit : Oleg tenait fermement Ranulf ; il l’avait fait chuter et le tenait en respect.
Jaral s’accroupit et regarda Ranulf puis tous ses hommes…
- Je suis allé vers le sud cette nuit pendant que vous vous reposiez; j’ai aperçut la côte. Oleg devait vous diriger si je ne revenais pas. Les Druchiis longent la côte par les terres et par le fleuve. Leurs troupes terrestres sont à quatre ou cinq lieues de nous mais leurs navires ont déjà attaqués la flotte des rois de Slovorâk : la bouche du fleuve est illuminée par les drakkars en feu. Nous devons rejoindre la citée, nous pourvoir en monture, nous irons vers le nord, à Postovôk, la citée en terre. Nous devons partir maintenant.
- Vous êtes avec moi ? demanda t- il tranquillement… Bien ; repartons, Ranulf, tu veilles sur la prisonnière.
Jaral jeta un dernier regard au visage d’Anouk avant d’envelopper son corps et le poser en travers du destrier.
- adieu, petit frère… les dieux ne t’ont pas épargné mais tu es digne du Valhala.


La lame du Prince Alric fendit le crâne du mercenaire ogre comme une motte de beurre ; le sang et la maigre cervelle du monstre jaillirent comme un geyser ; un deuxième monstre fut blessé par les lanciers ragaillardis par la présence de leur seigneur.
Alric avait précédemment quitté ses gardes du corps et rejoint le donjon pour soutenir ses lanciers contre l’assaut ennemi. Pendant ce temps ses maîtres des épées contournaient le bâtiment, prêt à prendre les ogres à revers.
La bataille faisait rage de partout ; Olafssen et ses chevaliers renouvelaient leurs assauts sanglants à plusieurs reprises : les soldats qui défendaient la caserne, n’étaient pas de taille mais ils résistèrent vaillamment jusqu’aux derniers, conscients que leurs devoirs passaient avant leurs propres vies.
Près de là, les gardes phénix qui défendaient les barricades résistèrent à un nouvel assaut mais finirent débordés ; ils prirent la sage décision de battre retraite. Les barricades ralentirent un peu les dévots d’Astaroth, mais enragés par la disparition de leur maître, les guerriers du chaos empêchèrent les soldats d’élite de prendre position à l’arrière.
Les cavaliers barbares ayant remonté toute la ligne arrière des elfes et privé l’armée du soutien des balistes, les Phénix quittèrent le champ de bataille et parvinrent à s’échapper par les plages, sur de petites nefs.
A l’arrière, après s’être débarrassé des servants des trois machines, les « corbeaux de tempête » percutèrent les gardes maritimes sur leurs flancs. Ceux-ci se battaient déjà contre des pillards de Slovorâk; et nombre d’entres-eux tombèrent, et face à la fureur des nordiques, leur retraite se transforma en sauve –qui- peut général à travers les ruelles du petit port… des centaines de nordiques se mirent alors à dévaster les bâtisses elfiques.

Les combats se concentraient alors autour du donjon, pendant que les guerriers du chaos investirent les casernes des elfes…
Alric avait encore espoir, son dispositif était à la limite mais le temps gagné avait dû permettre à ses suivants de monter l’expédition navale. Son plan avait marché ; le petit port dévoilé n’avait plus d’intérêt et ses bâtiments avaient parfaitement servit de leurres aux barbares… fallait-il encore survivre : l’ennemi était partout et contrôlait tout le champ de bataille à part les alentours du donjon; et ceux qui ne pouvaient fuir étaient destinés à mourir…
Les ogres de Slovorâk lancèrent un troisième assaut mais sans succès, le seigneur elfe ne pouvait être touché par les créatures maladroites et à chaque fois un des énormes monstres tombait sous les coups du héros et ses soldats…
Au final les six maîtres des épées prirent à revers les Ogres survivants avant leur nouvelle attaque ; les soldats azurs perdirent l’un des leurs mais à la hauteur de leur réputation ils tuèrent aisément leurs ennemis : ils se replièrent alors à l’intérieur du donjon pour se mettre en sécurité. L’obscurité commençait à se faire présente ; le petit port était dévasté, plusieurs bâtiments étaient en feu : Alric était sûr du temps gagné, et il ne servait à rien de rester plus longtemps : la menace principale des ogres était écartée mais d’autres ennemis finiraient par vite arriver.
Il mit le répit accordé à faire barricader l’entrée, remettre sur pied les blessés puis il fit dégagé l’entrée d’un tunnel secret situé au sous sol du donjon.
Creusé dans la roche, le tunnel débouchait dans la falaise même à moins de trois milles de là… une petite caverne puis une crique de galets et de cailloux ; là, quelques chaloupes les attendaient.
La traversée en file indienne leur prirent du temps mais lorsque les guerriers ennemis découvrirent la supercherie et le passage secret ; ils étaient déjà à l’abri.

****

Olafssen avait la sensation que la destruction du port était tout autant prévu par leurs ennemis et l’amertume l’emplit lorsqu’il s’aperçut que nombre de navires azurs avaient prit la mer et voguaient vers le nord, vers le fleuve Lursk.
A part les défenseurs, ils n’y avaient pas d’autres elfes ; leurs intentions lui échappaient.
Son seigneur saurait peut-être quoi faire : il fallait l’informer au plus vite. Il laissa les nordiques à leur pillage et à la tête de ses chevaliers partit rejoindre son maître.